Quel est votre projet ?
Les établissements peuvent vous proposer un prêt complémentaire qui s'adapte à vos remboursements . En effet, il se peut que votre plan de financement intègre des prêts de différentes durées :
Type de Prêts | Durée |
Prêt employeur | 7 Ans |
Prêt épargne logement | 12 Ans |
Prêt bonifié EDF | 4 Ans |
Prêt Complémentaire | ??? |
Cet exemple montrant que les mensualitésde remboursement pourront être pénalisantes car élévées les premières années pour progressivement redescendre au fur et à mesure que les prêts s'arrêtent.
C'est à partir de ce constat que les prêts à paliers interviennent !
En effet, le Prêt complémentaire va s'adapter aux autres prêts et générer des paliers qui vous permettront de conserver une mensualité unique pendant toute la durée de votre financement.
Le prêt à paliers est une formule d'accès a la propriété intéressante puisqu'il va générer des mensualités plus faibles qu'un plan de financement classique.
Faites chiffrer le surcoût d'un tel confort et posez vous alors la question si l'effort mensuel d'une mensualité supérieure est en rapport avec le surcoût de crédit
Un sondage rapide effectué à la fin de 2001 par les ADIL avait mis en évidence le fait que seule une minorité d'établissements de crédit proposait de "lisser" les échéances des plans de financement comportant des prêts à taux zéro dotés d'un différé. Ceci peut avoir pour conséquence de réduire la durée du prêt principal en l'ajustant sur celle de la période de différé, alors que celle-ci est passée de 18 ans et quatre mois en 1996 à 15 ans aujourd'hui. A l'inverse, lorsque la solvabilisation des emprunteurs les plus modestes exige que la durée du prêt principal dépasse celle du différé, ceci peut conduire, pendant la période où les échéances du PTZ et du prêt principal se cumulent, à une augmentation des mensualités qui peut être source de difficultés pour les emprunteurs. L'enjeu est d'autant plus important pour la sinistralité du PTZ que les bénéficiaires du différé sont les accédants les plus modestes. Le rétablissement de la durée de différé prévue en 1995, lors de la création du PTZ, permettrait de limiter les cas de chevauchement, mais il est à souhaiter que la technique du lissage se diffuse rapidement au sein des établissements prêteurs. Dans la cadre du conseil préalable à l'accession, les ADIL examinent de façon systématique l'effet du lissage et, le cas échéant, en expliquent l'intérêt aux consultants.