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29/11/2021
66% des Français considèrent qu’un achat immobilier coûte trop cher. 47% estiment même un tel investissement hors de portée. Ce constat fait par une étude Harris Interactive pour l’agence immobilière en ligne Imop, met en évidence les effets de l’inflation qui impacte le marché immobilier hexagonal.
Au cours des dix dernières années, les prix de l’immobilier ont atteint des niveaux inédits, qui dépassent le simple reflet des taux d’inflation. Seuls 26% des Français non-propriétaires envisagent d’acquérir un bien immobilier et estiment avoir un revenu assez élevé pour cela.
En effet, les frais liés à l’acquisition d’un bien, comme les frais de notaire, l’apport ou les coûts des travaux de rénovation, peuvent être intimidants pour les potentiels acheteurs.
Pourtant, d’après l’Institut national des statistiques études économiques (Insee), plus de la moitié des Français possèdent leur résidence principale. En effet, en 2020, l’Insee comptabilise 58% de ménages propriétaires. Ce chiffre est en progression constante depuis les années 1980.
De même, alors que les taux d’intérêt des crédits immobiliers, à des niveaux historiquement bas, devraient convaincre les ménages d’acheter, le projet d’achat n’en concerne qu’une minorité. En 2020, seulement 26% des ménages souhaitaient acheter un bien immobilier.
Presque la moitié des sondés constatent que le prix de l’immobilier constitue un frein, voire mettent un coup d’arrêt à leur projet d’acquisition.
Ces non-propriétaires estiment en effet qu’un investissement aussi contraignant qu’une acquisition immobilière peut mettre en danger leurs finances. De même, certains sondés considèrent que l’argent investi dans l’immobilier serait mieux utilisé s’il était dépensé dans leurs frais quotidiens. Entre inquiétude et hédonisme, les personnes sondées, qu’elles soient propriétaires ou non, mettent également en avant l’inflation et la hausse des prix de l’immobilier dans de nombreuses grandes villes.
Les personnes sondées de moins de 35 estiment, en effet, à 65%, être prêtes à faire des sacrifices afin d’acquérir un logement. 78% des personnes interrogées interrogent cependant les prix et mettent en avant leur augmentation sur les dernières années, voire sur les derniers mois, en raison notamment de la reprise économique.
La réalité du terrain est assez similaire. En effet, le baromètre MeilleursAgents constate une augmentation moyenne de 5,9% dans les grandes villes sur le marché de l’ancien en un an, avec des pics dans les régions sous tension comme l’Île-de-France ou la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
Les primo-accédants ont donc des raisons concrètes d’être frileux pour investir leur épargne dans l’immobilier, car le pouvoir d’achat est en baisse notamment sur le marché du neuf. Malgré les taux de crédit bas, les prix dissuadent de nombreux porteurs de projets. Dans une telle situation, il convient peut-être de faire appel à un courtier en crédit. Ce dernier pourra mettre en concurrence les offres sur le marché et mettre à profit leur expertise pour négocier les meilleures conditions.
